20170909 - Découverte de Bucarest

Premier week-end de visite. On a décidé de commencer par arpenter le centre historique de Bucarest avant d'aller faire un tour dans les environs.

Direction donc le centre en voiture, ce qui est en soi toute une aventure. Les roumains conduisent... comme des italiens mais en pire ! Bucarest est une ville en permanence embouteillée, mais le week-end, on arrive quand même à dénicher des places sur les trottoirs. On apprécie alors de rouler en Duster...

Premier aperçu de la place de la révolution, avec la statue de Carol 1er à cheval. Pour y accéder, nous avons traversé les jardins de l'Athénée, décorés pour l'occasion du festival Enescu. http://festivalenescu.ro/

La place est entourée de monuments imposants : le musée national d'art de Roumanie et la bibliothèque de l'université de Bucarest.

On poursuit tranquillement en passant devant la Biserica Cretulescu. Une cérémonie a lieu. Les Roumains sont très croyants, à majorité orthodoxe et fêtent la naissance de Marie le 8 septembre. Les festivités durent 1 semaine. Les chants s'entendent depuis la rue, les fidèles sont habillés en tenue de cérémonie. Impossible de les déranger et de pénétrer dans l'église avec nos tenues "de vacanciers".

Nous déambulons ensuite dans les rues, ce qui donne lieu à de drôles de rencontres. Passages couverts qui abritent des bars à chicha, rues piétonnes du quartier Lipscani (prononcer Lipscan') dans lesquelles on trouve des quantités de bars/boîtes/lieux de massages (et plus si affinités). 

Au milieu de tout ça, un magasin "Chez Monique" qui vend des vêtements traditionnels (à moins qu'il ne s'agisse d'une couverture pour une autre activité).

Pour finir, nous passons devant le monument dit "de la patate". Il s'agit en fait du Mémorial de la Renaissance, place de la Révolution.

Les Bucarestois voient dans ce monument le symbole de la fin d'une époque. La pomme de terre symbolise la misère de l'époque communiste et le pique ou l'obélisque représenterait la vie et le bonheur qui continuent, malgré cette période sombre de l'histoire roumaine. On peut d'ailleurs apercevoir des traces de "sang" sur le côté de la pomme de terre, pour représenter le sang qui a coulé pendant la révolution.