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20171130 - Curtea De Arges

Nous profitons d'un week-end prolongé pour sortir de Bucarest. Direction Curtea de Argès pour commencer, ville emblématique de la royauté roumaine.

Pourquoi un week-end prolongé me direz-vous ? Et bien, le 30 novembre est la St André, patron considéré comme le protecteur de la Roumanie et le 1er décembre est la fête nationale, commémorant l'unification de la Grande Roumanie, le 1er décembre 1918. Formidable, cette année, ces jours tombent un jeudi et un vendredi... 

Nous ne sommes donc pas seuls sur l'autoroute pour aller sur notre lieu de visite. Cela parait peu, mais vu l'état des routes et l'absence d'aires de repos, l'attente peut s'avérer pénible.

B01 autoroute

 

Curtea de Argès est connue en Roumanie pour abriter les tombeaux des différents rois de Roumanie. On en a beaucoup entendu parler mi-décembre car le dernier roi de Roumanie, le roi Michel est mort. Exilé depuis 1947 en Suisse, il a quand même été fêté, a eu droit à 3 jours de deuil national et sa dépouille a été inhumée à Curtea de Argès.

La ville n'est pas très touristique et n'a pas beaucoup d'intérêt. Le détour doit être fait par contre pour admirer 2 églises très anciennes et emblématiques. 

L'église princière St Nicolas

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Cette église remarquablement bien conservée date de 1352. Elle est constituée de briques rouges et de galets blancs alignés au cordeau (ça plait à Charles ça... ;) ).

Mais l'intérieur est encore plus remarquable : les fresques sont encore très colorées, protégées, préservées. On peut même admirer une représentation de la vierge enceinte, ce qui est extrêmement rare.

L'église épiscopale - le monastère

Le monastère est beaucoup plus impressionnant, notamment par l'architecture étonnante des tours torsadées. C'est lui qui abrite les dépouilles des rois roumains.

Il est également auréolé de 2 légendes autour de sa construction, entre 1512 et 1517.

La première rapporte que chaque nuit, les murs de l'église, construits pendant la journée, s'écroulaient de façon inexplicable. (Pénible, n'est-ce pas ?) Une nuit, Manole, l'architecte, fit un rêve lui révélant qu'il devait sacrifier la première femme pénétrant dans l'église le lendemain, afin de pouvoir finir son chantier. La première femme qui y entra fut... sa femme qui fut donc emmurée vivante, permettant à Manole de finir son oeuvre.

La deuxième légende raconte que à la fin des travaux, le Prince de Valachie, tellement satisfait du résultat, ne voulait pas qu'il puisse être égalé. Il fit donc enlever les échafaudages alors que Manole se trouvait encore sur le toit et interdisit à l'architecte de descendre. Forcément, pas content, l'homme se fabriqua des ailes de bois (on fait avec ce qu'on trouve...) mais cela ne l'empêcha pas de s'écraser au sol à un endroit où apparut une source. Aujourd'hui, s'y trouve un puits.

B03 egliseepiscopale

 

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En ce qui nous concerne, ce fut l'occasion de nous immortaliser avec un selfie traditionnel, entre 2 gouttes de pluie

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Direction Sibiu

Après cette halte, nous prenons la route de montagne pour rejoindre la ville de Sibiu, au pied des Carpates.

Nous avons pu admirer nos premières neiges et nous rendre compte que certains villages de Roumanie fonctionnent encore de manière très traditionnelle.

 

Pardon pour la qualité des photos, elles furent prises à travers la fenêtre, dans la voiture, en roulant, avec la main gauche et un oeil fermé...

Arrivée à Sibiu, la nuit

B07 neige

B08 campagne

Eglise Monastère rois

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